Extrait d’un courrier de Christiane Lambert, présidente de la FNSEA et de Jérôme Despey, secrétaire général de la FNSEA.
La France connait depuis deux semaines une nouvelle période de con nement qui, espérons-le, permettra de stopper la propagation du virus COVID 19.
Depuis deux semaines, en plus de toutes nos actions en cours, notamment pour apporter des réponses aux agriculteurs ayant subi la sécheresse, et comme nous l’avions fait lors du premier con nement, nous avons mis toute notre énergie pour assurer la continuité de la production agricole française et l’écoulement des produits de nos exploitations. Dès le lendemain de l’annonce, nous avons obtenu la possibilité de maintenir l’ouverture des marchés de plein air et des marchés fermés. Nous avions encore en tête les di cultés rencontrées au printemps…
Nous avons également permis l’ouverture des euristes durant le week-end de la Toussaint.
C’était un impératif pour permettre la vente des Chrysanthèmes et des
plantes prévues pour eurir les cimetières.
Et en n, au cours de cette n de semaine, nous avons pu élargir les conditions d’ouverture des jardineries à toutes celles qui commercialisaient des graines, des engrais et des animaux de compagnie et aliments pour ces animaux, ce qui permettait une réelle amélioration par rapport au 1er con nement au cours duquel le secteur horticole, privé administrativement de débouchés, a dû détruire des milliers d’euros de production et non encore compensés à ce jour. Toujours dans cet esprit, et sur notre demande, le Gouvernement a ouvert, via un protocole sorti le 10 novembre au soir, la participation de bénévoles pour s’occuper des chevaux dans les centres équestres, qu’ils soient propriétaires ou non.
Un impératif pour le bien-être des animaux. Il a également annoncé la possibilité de vente des sapins en
prévision de Noël.
Nous vous transmettrons le texte du décret dès parution. Et en n, le Gouvernement a répondu à notre demande de maintien de la chasse au grand gibier et aux espèces classées nuisibles en département.
Il s’agit bien de poursuivre la régulation et la surveillance sanitaire du territoire, particulièrement essentiel face aux risques de grippe aviaire et de peste porcine africaine qui menacent.
Une position qu’il a fallu défendre fermement.
En n, dans le même temps, notre action, en lien avec la MSA, a permis d’obtenir la suspension automatique des prélèvements MSA pour les chefs d’exploitation agricole, la suspension sur demande de la part patronale et de la part ouvrière des cotisations « employeurs » et une ouverture plus large de l’accès au fonds de solidarité, notamment pour certains secteurs des lières alimentaires (fabrication de foie gras, préparation à caractère
artisanal de produits de charcuterie, élevage de pintades, de canards et d’autres oiseaux lorsqu’au moins 50 % du CA est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de la restauration…).
Ces avancées, dans l’urgence, étaient essentielles. Mais elles ne sauraient masquer notre inquiétude quant à la situation de certaines lières, notamment à l’approche des fêtes de Noël. Que ce soit pour les producteurs de petit gibier, de produits festifs, ou encore les horticulteurs, des mesures d’accompagnement seront hautement nécessaires. Et nous n’oublions pas l’ensemble du secteur de la viticulture, tout particulièrement pour les producteurs de Beaujolais, mais aussi le secteur du cidre et plus largement des boissons, comme la bière de Noël.
Pour appuyer ces lières, nous avons un rôle à jouer, ensemble. Ensemble, nous devons faire entendre l’appel que la FNSEA a
lancé il y deux semaines. Un appel à tous les acheteurs à faire jouer la consommation locale et à soutenir les agriculteurs de son territoire.
Cet appel doit être entendu par les acteurs des collectivités locales qui ont en charge la restauration collective. Il doit être entendu par les acteurs de la distribution, dans le respect d’un prix rémunérateur pour le producteur. Il doit être entendu par le consommateur qui a la possibilité de donner de la visibilité aux producteurs en anticipant ses commandes de produits festifs. […]
Nous sommes en e et convaincus qu’à la veille des fêtes de n d’année qui riment encore dans de nombreuses familles avec la gastronomie française, nous avons une opportunité de parler au cœur et aux papilles des consommateurs. […] Soutenir les lières, défendre les producteurs en période de crise, accompagner les plus fragiles, c’est aussi cela le syndicalisme économique en action ! […]
Trouver des solutions pour tous au présent et préparer demain en mieux, tel est notre leitmotiv !
FNSEA
La FNSEA lance une campagne de valorisation des produits français, à quelques semaines des fêtes de fin d’année, par la diffusion d’un clip rendant hommage à tous les producteurs qui se mobilisent sans compter, à l’ensemble des productions et à l’agriculture dans toute sa diversité.
Ce clip constitue un véritable « cri du cœur » à nos concitoyens afin qu’ils puissent prendre conscience de l’importance que leur acte d’achat représente pour la défense et le maintien d’une agriculture en France. #MangerFrançais
Retrouvez le clip sur la page Facebook de la FDSEA 31 et de la FNSEA. N’hésitez pas à la relayez afin que le message soit entendu par le plus grand nombre.
