Publié le 10 septembre 2020
Guy Meric s’est équipé depuis le mois de mars d’une station météorologique connectée. Un équipement qui lui est notamment utile dans la prévision des maladies. Mais pas seulement. Témoignage.
Depuis quelques mois, Guy Meric peut compter sur des données supplémentaires pour la conduite de ses vergers. Il a en effet choisi d’acquérir une station météorologique connectée. Un véritable plus pour ce professionnel qui est souvent en déplacement. « Je travaille dans le contrôle de production des semences. Mais je suis aussi agriculteur. J’ai une petite exploitation. Je produis des kiwis ainsi que du raisin de table à Saint-Élix-le-Château », explique-t-il volontiers.
La précision des données
Concrètement, cette station permet de récolter bon nombre de données : les températures (minimales, maximales), la pluviométrie ou encore l’hygrométrie. Lesquelles sont par ailleurs consultables à distance, avec un smartphone. « Je peux recevoir une alerte lorsqu’une certaine température est atteinte. Cela va par exemple me permettre de me préparer pour la lutte anti-gel (par irrigation) de mes vergers. Je conduis par ailleurs la vigne en bio. J’ai besoin de données très précises pour anticiper les périodes de maladie, et notamment le mildiou », relate-t-il. Toutes les données collectées sont par ailleurs enregistrées et peuvent être exportées et consultées à tout moment. Un historique qui peut s’avérer fort utile.
S’il est encore trop tôt pour tirer un premier bilan, Guy Meric reste satisfait quant à son acquisition. « C’est un bon outil complémentaire sur l’exploitation agricole. C’est très facile d’emploi », note-t-il encore. Il devrait dans les prochains mois s’équiper d’un anémomètre afin d’obtenir des informations complémentaires quant à la vitesse du vent. « Afin de mieux planifier les périodes de traitement. Je travaille avec des atomiseurs, proche de villages. Il faut faire attention qu’il n’y est pas de dérives avec le vent », précise encore l’agriculteur.
A.T.