Publié le 15 octobre 2012
L’exploitation agricole du lycée d’Ondes a, de nouveau, marqué sa volonté d’être à la pointe en matière d’agronomie et d’environnement, avec une action qui a suscité le plus haut intérêt chez les apprenants de l’établissement comme chez leurs enseignants.
Le chef de l’exploitation du lycée, Jean-Philippe Roques, a en effet souscrit un contrat « SemExpert », avec le semencier Pioneer. « Nous voulions tester de nouvelles techniques qui nous permettent de respecter les contraintes environnementales auxquelles est soumis notre établissement », souligne-t-il. « Nous sommes d’une part en Zone Vulnérable, mais nous devons faire face aussi aux problématiques d’irrigation, dans un contexte de réchauffement climatique et de pénurie chronique d’eau.
Jean-Philippe Roques a donc suivi un itinéraire technique inhabituel. Les semis ont ainsi été réalisés au 15 mars dernier. Pour la fertilisation, les 183 Unités d’azote épandues respectent le Plan Prévisionnel de Fumure de la zone vulnérable. L’innovation venait surtout des nouveaux pivots utilisés pour l’irrigation. Ceux-ci étaient équipés d’arroseurs inédits permettant de diminuer l’évaporation et la dérive liée au vent. L’irrigation a débuté début juin pour se terminer au 20 août. « Nous avons arrêté plus tôt que d’habitude », se réjouit Jean-Philippe Roques. « Mais surtout, nous n’avons effectué que 8 tours d’eau, pour un apport total de 240 mm, contre les 11 à 13 tours et 300 à 350 mm d’eau, en moyenne, que nous faisions auparavant ! »
Rien que ces chiffres avaient de quoi aiguiser la curiosité. C’est donc devant la majeure partie des équipes pédagogiques et des apprenants du lycée que la récolte a eu lieu, les 26 et 27 septembre dernier. Les techniciens de Pioneer étaient, bien entendu, présents pour effectuer les mesures. Lesquelles étaient plus que satisfaisantes. Avec 135 qx/ha aux normes, le résultat est des plus honorables. « Outre le bon rendement que nous avons obtenu, cette récolte précoce va nous permettre de reprendre les sols plus tôt que prévu, pour la préparation du salon Innov-Agri 2013 », ajoute Jean-Philippe Roques. Un itinéraire technique innovant, des coûts de production en baisse, des rendements significatifs, un impact pédagogique indéniable, … que demander de plus ?