Publié le 17 juin 2019
Un salon dédié uniquement aux métiers agroalimentaires et culinaires s’est tenu lundi 3 juin au Grand marché – MIN de Toulouse-Occitanie. Franc succès pour cette opération séduction à l’initiative de filières en tension, qui peinent à recruter.
Le Salon des métiers agroalimentaires et culinaires (ou Smac pour les intimes) a réuni lundi 3 juin un grand nombre d’entreprises des filières agroalimentaires et culinaires, ainsi que les acteurs de l’emploi et de la formation. Côté candidats, ce fut un beau succès, un public nombreux étant venu attiré sans doute par la promesse de 200 postes à pourvoir et peut-être aussi l’ouverture exceptionnelle au grand public d’un point névralgique de l’économie alimentaire toulousaine.
Organisé par le GNI*, Pôle emploi, TBS Business school et le Grand marché, l’initiative unique en son genre était également soutenue par la région Occitanie et Toulouse métropole, deux collectivités enclines à accompagner des projets pour favoriser l’emploi.
Pour promouvoir ces métiers souvent méconnus et victimes de nombreux préjugés autour des horaires, du travail des femmes, de la rémunération ou du travail de nuit, trois temps forts étaient prévus. Ces temps forts s’attachaient aussi à mettre en relation les entreprises du secteur avec le public en recherche d’emploi et d’informations : ainsi, une exposition temporaire intitulée Filfood a permis aux visiteurs de découvrir concrètement un large panel de savoir- faire, de la fourche à la fourchette. De l’agriculteur, présenté via le stand de promotion du métier des jeunes agriculteurs – au restaurateur qui sublime le produit brut dans les assiettes, Filfood proposait tout un cheminement à travers les métiers, les parcours de formation et l’évolution de la profession.
200 postes à pourvoir, 300 entretiens
Autre temps fort : les conférences, au cours desquelles les visiteurs ont entendu des témoignages et des retours d’expérience. Les prises de paroles ont apporté un regard prospectif sur l’avenir du métier et ont donné quelques clés du changement qui s’opère dans les différents secteurs. Tour à tour, les chefs d’entreprises du futur ont présenté des projets novateurs en faveur de l’évolution de leurs pratiques entrepreneuriales. « La plupart des chefs d’entreprises de ces branches ont commencé en bas de l’échelle. Ils se sont formés aux questions de responsabilité sociétale de l’entreprise et de recrutement, qui font partie de leur quotidien », mentionne Fabien Jeanjean, président du GNI Occitanie Troisième temps fort : le job dating agriagro organisé par Pôle emploi, qui avait mobilisé pour l’occasion plus de 20 conseillers. Quelque 300 entretiens ont été enregistrés toute la matinée autour des métiers de l’hôtellerie, la restauration, le commerce de gros et de détail alimentaire, du transport et de la logistique.
GNI : Groupement national des indépendants de l’hôtellerie et de la restauration.