Publié le 12 octobre 2018
Après trois jours menés tambour battant, le Sommet de l’élevage a refermé les portes de cette 27e édition sur un sentiment général de satisfaction. L’évènement conforte son rang de rendez-vous incontournable des professionnels européens de l’élevage.
Le salon professionnel a confirmé son attractivité auprès du public professionnel, comme le souligne Jacques Chazalet, président de l’évènement. « Avec 95.000 visiteurs, on reste sur la même tendance que l’an dernier, ce qui est relativement positif dans un contexte difficile de sécheresse ».
Cette année, le Sommet de l’élevage avait choisi de mettre à l’honneur la Turquie. Accompagné de Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, le ministre de l’agriculture turc, Dr. Bekir Pakdemirli, a profité de sa présence au Sommet pour annoncer le déblocage des conditions sanitaires d’export. « Preuve que le Sommet participe au développement de l’élevage à l’échelle internationale », ajoute Fabrice Berthon, commissaire général. Cette visite d’une délégation de 150 professionnels turcs est venue rehausser celle du ministre de l’Agriculture français. Stéphane Travert a reçu un accueil musclé de la part des éleveurs du réseau FNSEA-JA, las d’entendre la même rengaine face aux difficultés qu’ils traversent. Il a été accueilli par une centaine d’agriculteurs du réseau, armée d’un coton-tige géant et d’un pipeau doré.
Des concours de hauts niveaux
2000 animaux étaient réunis sur le site pendant trois jours. La race Salers a investi le prestigieux Zénith pour organiser en cette 27e édition son concours national. Plus de 380 bêtes ont fait le show sous les projecteurs et l’écran géant, comme avant elles les représentants des autres races allaitantes.
Des éleveurs haut-garonnais avaient aussi fait le déplacement à Cournon. Dans le rang des gasconnes, trois élevages arboraient le pavillon haut-garonnais : l’élevage Estadieu, le Gaec de Poy et le Gaec AB2C. Le premier, avec Hercule, et le second, avec Gina, repartent respectivement avec le 1er prix mâles adultes et le 1er prix vaches non suitées. Chez les bovins lait, l’Earl de Cabriole, et Jean-Louis Chassot, sont venus avec trois vaches pour promouvoir la race Brune. Tous s’accordent sur le côté convivial et professionnel de la manifestation : « Nous avons ici dix fois plus de contacts qu’au salon à Paris », confie l’un d’eux. L’édition 2019 accueillera le concours national de la race blonde d’Aquitaine. Les amateurs ont déjà pris rendez-vous les 2, 3 et 4 octobre prochain !