Publié le 14 septembre 2013
Un demi-siècle après sa création, le CERFRANCE 31 s’apprête à célébrer son anniversaire, prévu le 18 septembre prochain au Stade Ernest Wallon de Toulouse. Un choix logique, pour son Président, Bernard Ader. « Avec l’aide de l’ensemble de nos collaborateurs, nous préparons cette fête depuis plusieurs années », précise-t-il. « Mais nous ne voulions pas organiser un évènement centré sur notre structure. Il ne s’agissait pas de s’auto-congratuler, surtout dans le contexte économique actuel. Nous avons plutôt décidé de dédier cet évènement à nos adhérents. Que ce soit avant tout « leur » journée. »
Un espace de relations publiques pour les adhérents
Avec son secteur d’activité en plein cœur de l’Ovalie, le choix du lieu s’est imposé naturellement. Particulièrement chargé d’histoire, de sens et de valeurs, l’antre du Stade Toulousain est un lieu prestigieux que le CERFRANCE 31 a donc décidé de mettre à disposition de ses adhérents, pour qu’ils en fassent leur espace de communication, le temps d’une journée. Dans un « Village des Métiers » de 2.500 m² jouxtant le terrain officiel, les adhérents du CERFRANCE 31 qui le souhaitent pourront organiser leur opération de relations publiques à destination de leurs clients ou de leurs équipes. Ils pourront également profiter de l’occasion pour mettre en avant leur activité auprès des élus et responsables territoriaux du département et de la région, ou encore des responsables nationaux du CERFRANCE 31. « Ce sera l’évènement dans l’évènement », insiste Bernard Ader. « Un excellent moyen de motiver ses troupes ou de rencontrer ses partenaires dans un cadre extra-professionnel privilégié. C’est aussi l’occasion pour des étudiants de côtoyer les décideurs d’aujourd’hui et de demain dans un contexte à la fois pro et ludique. » Pour rester dans l’analogie avec le rugby, il y aura donc le match, qui sera le temps professionnel avec les Assemblées Générales des agences du CERFRANCE 31, les tables rondes et témoignages. Puis, pour reprendre les mots de son Président, viendra l’heure de « tomber les cravates ». « La 3ème mi-temps est un moment important pour la cohésion », rappelle-t-il. « C’est là qu’on refait le match dans une ambiance détendue et que, dans notre cas, se rencontreront nos adhérents et leurs invités, nos partenaires, nos salariés, les élus locaux et, bien entendu, nos trois invités d’honneur. »
« Des gars incroyables ! »
À évènement exceptionnel, invités exceptionnels… Le CERFRANCE 31 a convié trois personnes au parcours remarquable : William Servat, joueur emblématique du Stade Toulousain, Bertrand Nivard, ancien leader de la Patrouille de France, et Stéphane Tournié, le chef du restaurant toulousain Les Jardins de l’Opéra, étoilé par Michelin l’an passé. « Ce sont des gars incroyables », résume Bernard Ader. « La carrière de William Servat est fascinante. Parti du Mazères-Cassagne Sports pour arriver aux plus hauts sommets du monde rugbystique, il a vécu le passage au rugby professionnel et aura su s’adapter à toutes les mutations de ce sport au cours de ces dernières décennies. Bertrand Nivard est également l’exemple parfait du travail d’équipe poussé à l’extrême. Piloter un avion de chasse à 500 km/h et à moins de 3 mètres de distance l’un de l’autre réclame une confiance absolue dans ses coéquipiers et dans ses propres capacités. Quant à Stéphane Tournié, il faut l’avoir observé pour se rendre compte de la rigueur, la précision, mais aussi la créativité, nécessaires pour faire fonctionner une brigade de cuisiniers et amener un grand restaurant de l’envergure des Jardins de l’Opéra à tutoyer les meilleures tables de France. » Trois invités d’honneur venus de trois univers radicalement différents qui n’en sont pas moins des modèles pour tout professionnel. Leurs interventions dans l’après-midi et la soirée risquent donc fort de regorger d’idées, astuces et conseils pour manager une équipe, faire face aux changements et développer tous ses potentiels. « Loin des formules toutes prêtes de consultants », assure Bernard Ader. « Ce qui nous a plu chez ces personnes, ce sont avant tout leurs qualités humaines. Servat peut jouer au bout du monde, il est capable d’appeler sa grand-mère avant le match, pour savoir si elle a trouvé des champignons. C’est sur ce côté humain plutôt que performeur que nous avons voulu axer les interventions de nos invités. »
Coup d’œil dans le rétroviseur puis en avant !
Fort de ses 50 années d’expériences, le CERFRANCE 31 n’en reste pas pour autant tourné vers le passé ou figé dans ses habitudes. Avec cet anniversaire, l’association entend marquer clairement l’orientation qu’elle se donne pour les années à venir. Une politique résolument centrée sur l’adhérent et la modernité du conseil qui lui est donné. Même si Bernard Ader reconnaît que les métiers de la comptabilité et de la gestion d’entreprise ne sont pas aussi « glamours » que ceux de ses invités d’honneur, il pointe les similitudes dans les valeurs et la rigueur que prône le CERFRANCE 31. « Comme eux, nous sommes un peu les travailleurs de l’ombre », estime-t-il. « Que tu sois talonneur, cuisinier ou pilote de chasse, ton rôle est indispensable pour faire briller ton équipe, même si ce n’est jamais toi qui brille… Et tout discret que l’on soit, il faut tout de même toujours être au top de ses performances pour faire exprimer le talent collectif. C’est exactement l’objectif que nous nous fixons : utiliser les moyens les plus modernes pour permettre à l’adhérent d’avoir une vision à 360° de son projet. Notre mission est de répondre aux demandes toujours plus pointues de nos chefs d’entreprise et de les décharger de leurs tâches périphériques pour qu’ils puissent se concentrer sur l’essentiel. Cela nécessite de poursuivre la professionnalisation de nos équipes, de nos méthodes de travail et, comme le clame notre slogan, de voir loin… tout en gardant les pieds sur terre. »
Propos recueillis par S.G.