Publié le 20 mars 2017
Déjà dans la Grèce antique, Hippocrate enseignait que « l’art de manger est la première des médecines. » De même, les Anciens avaient observé la relation entre la santé du corps et la qualité de l’esprit, résumée par « Un esprit sain dans un corps sain ». Premier assureur en santé individuelle, Groupama s’investit activement dans l’information et la mobilisation de ses assurés. Lors de son Assemblée Générale annuelle, le 17 mars 2017 à Carbonne, la Fédération Groupama de Haute-Garonne a invité le Docteur Jacques Fricker pour aborder ce thème d’intérêt collectif. Médecin nutritionniste à l’hôpital Bichat, enseignant dans plusieurs facultés de médecine et expert auprès de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA), il concilie science et bon sens et montre qu’en matière d’alimentation, tout est question de plaisir et d’équilibre.
Mieux vaut prévenir que guérir
Il y a deux générations, l’homme mourait principalement de maladies aiguës. Aujourd’hui, 60 % des pathologies mortelles sont liées au cancer et aux maladies cardiovasculaires. Des milliers de personnes souffrent aussi de maladie d’Alzheimer ou d’une autre détérioration grave de l’intellect. Or, entre 60 et 80 % de ces « maladies de civilisation » pourraient être évitées en modifiant notre comportement alimentaire, selon les conclusions des chercheurs après de nombreux travaux scientifiques sur les liens entre l’alimentation et notre santé. Pour le Docteur Fricker, manger mieux, c’est agir d’abord sur le présent. En effet, certains aliments améliorent le moral, les performances intellectuelles et physiques, la fertilité ou l’état de la peau. Bien les choisir, c’est donner à ses capacités physiques et mentales un atout de plus pour s’exprimer pleinement.
Manger mieux, c’est surtout préparer son avenir et préserver ou « regonfler » son capital santé. Garder un poids stable, rester mince pour ceux qui le sont, perdre les kilos superflus pour ceux qui sont trop forts, sont autant de défis à relever dans une société où la profusion alimentaire comme la baisse de l’activité physique favorisent l’excès pondéral. La voie de la sagesse et de l’efficacité consiste à surveiller son alimentation de façon souple, afin d’éviter toute restriction rigide, culpabilisation et/ou troubles du comportement alimentaire.
Une assiette variée et équilibrée
L’intérêt de garder la ligne est tout autant médical qu’esthétique. Il faut pour cela respecter un certain nombre de règles de bon sens et d’équilibre. Le Docteur Fricker rappelait que nous sommes d’abord des omnivores et que la diversité apporte à l’organisme les éléments nutritifs complémentaires et indispensables. « Les vertus des aliments traditionnels et judicieusement choisis ont été démontrées », insistait-il. « Il faut surtout manger savoureux, notamment pour les légumes qui sont les aliments les plus difficiles à faire « aimer » aux enfants… et aux adultes qu’ils deviendront. Choisir des produits « goûteux » stimule l’appétit et associe dès le plus jeune âge plaisir et alimentation. Choisissez enfin des aliments simples et rassasiants, tout en limitant les situations à risque. » Il recommande ainsi de consommer des légumes, qui contiennent principalement des sucres lents, des fruits plutôt riches en sucre rapide et des produits d’origine animale pour l’apport de protéines, de fer et de certaines vitamines. Il a également bousculé pas mal d’idées reçues. Les féculents peuvent être consommés sans problème, selon sa faim, de même que le pain, qui a toute sa place dans le menu surtout s’il est dense (pain à l’ancienne, par exemple). Les œufs ne méritent pas non plus leur réputation de donner du cholestérol. Au contraire, ils peuvent contribuer à faire baisser le risque d’infarctus. Sources de protéines, de vitamines B12, de vitamines D et de fer, ils ont en outre l’avantage d’être bon marché. Ils sont conseillés pour les personnes âgées, pour compenser le fait qu’elles ont souvent tendance à manger moins de viande. « Et tous les repas sont importants », ajoutait le scientifique. « On peut même fractionner davantage. Il faut adapter sa manière de faire à ce que l’on ressent. Vous n’avez pas faim au petit déjeuner ? N’insistez pas et prévoyez un en-cas avec du pain, des fruits ou un laitage pour le milieu de matinée. Vous pouvez dîner tôt avec vos enfants et garder votre dessert pour plus tard, à déguster au calme en fin de soirée. »
La vérité est dans la modération
Bien se nourrir n’exclut pas pour autant les petits excès festifs. Il suffit de garder certains repères, de les appliquer aussi souvent que possible. L’équilibre se construit sur la semaine et non sur un seul repas. Tous les bons mets naturels et de préférence non allégés (sauf régimes spécifiques) sont recommandés, dès lors qu’ils sont servis avec modération. Plutôt que d’interdire certaines familles d’aliments, le Docteur Fricker conseille de composer ses repas et collations pour que leur densité calorique soit moyenne ou basse. Par exemple, si vous êtes féru d’aliments à forte densité calorique, vous les associerez à des aliments à faible densité (une salade verte avec des frites, de la salade avec du fromage, une salade de fruits avec une tranche fine de gâteau au chocolat, etc.). Le café (même avec du lait), le thé ou le chocolat ne sont pas proscrits. L’alcool et le vin ne sont pas bannis, bien au contraire, à condition de ne dépasser un à deux verres par jour. « Tout est question de dosage », répétait-il. « Boire un verre de vin par jour aura des effets bénéfiques sur votre santé. Mais ne rien consommer pendant la semaine et avaler 10 verres le samedi soir aura le résultat inverse. »
En revanche, le nutritionniste tirait à boulet rouge sur les boissons sucrées, même « light ». Mauvaises pour le diabète et pour les dents, principale cause d’obésité aux États-Unis où 80% des enfants ne boivent jamais d’eau plate, les sodas sont à bannir de nos habitudes. Même les jus de fruits sont à éviter, car trop vite assimilés. Cela engendre un apport très rapide de fructose, ce qui n’est pas idéal pour le diabète ou le poids. Mieux vaut ainsi manger un fruit et boire de l’eau, plate ou pétillante, que de prendre un jus de fruit. Cela aura le double intérêt de vous hydrater et de vous caler l’estomac.
« Bien manger, c’est sourire à table », résume Jacques Fricker. « Gastronomie, diététique et plaisir peuvent s’accorder, à condition de rester modéré. La modération est facteur d’équilibre, de longévité et de bonheur de vivre. »
Un enjeu de santé publique
Combiné à l’alimentation santé, l’exercice physique permet de diminuer le risque de développer certaines maladies (maladies cardio-vasculaires, hypertension artérielle, cancers, diabète, ostéoporose…). Pratiquer une activité physique régulière améliore le fonctionnement du cœur et des poumons, entretient la force musculaire, l’équilibre et le capital osseux et aide à lutter contre la fatigue. C’est d’autant plus vrai dans nos sociétés modernes. De fait, nos besoins énergétiques ont diminué pour plusieurs raisons : utilisation accrue de la voiture, des escalators, des ascenseurs, sédentarisation… Parallèlement, nous avons pris de nouvelles mauvaises habitudes : grignotage, alimentation rapide, consommation de boissons sucrées et jus de fruits, de viennoiseries, denses en calories. Or, chaque année, l’excès de poids est responsable de 5,8 % des décès en France et ce chiffre augmente de façon régulière. Environ un français sur 8 est obèse et 40 % de la population est en surpoids. Le phénomène est particulièrement préoccupant chez les enfants, avec 15 % d’entre eux en surpoids ou obèses. Améliorer l’état nutritionnel de la population constitue un enjeu majeur pour les politiques de santé publique. En invitant le Docteur Fricker, Groupama 31 souhaitait participer à une meilleure information et contribuer à conseiller utilement et concrètement ses sociétaires. Faites circuler !
Groupama d’Oc : solide et innovant
Malgré une année mouvementée, Groupama d’Oc conforte son bilan fin 2016. L’entreprise mise sur son identité mutualiste, l’innovation et la puissance digitale pour renforcer sa relation aux sociétaires.
Gestion maîtrisée
Une fois de plus, le monde de l’assurance et Groupama ont été impactés par de nombreux changements : nouvelles règles de solvabilité, généralisation de la complémentaire santé et ce, dans un environnement financier peu favorable. Pour Guy Bernardi, Vice-Président de Groupama d’Oc, le fait le plus frappant reste la crise structurelle du monde agricole, aggravée par une année climatique exceptionnelle. Conséquence : une facture inédite de 450 millions € pour le Groupe. Au-delà de la mise en place du contrat socle et de l’assurance Prairies, Groupama a pris en compte les situations d’urgence, comme l’influenza aviaire, en proposant « Objectif Stabilité », une solution complémentaire pour protéger le compte d’exploitation agricole.
Épargné par la météo, Groupama d’Oc est resté concentré sur l’exercice de son métier. Fin 2016, l’entreprise affiche un résultat très satisfaisant, supérieur à celui de 2015. Son directeur général, Gérard Joalland, listait ainsi les motifs de satisfaction: une charge de sinistres en baisse, une marge technique en net progrès et un résultat financier stable. Autant d’indicateurs économiques et financiers qui confirment une gestion maîtrisée. La dynamique commerciale est essentiellement portée par le maintien de la croissance en automobile et une activité soutenue en Assurances de la Personne hors santé individuelle.
Parallèlement, l’entreprise est restée en mouvement. Aujourd’hui, la solvabilité renforcée de Groupama d’Oc répond aux exigences règlementaires entrées en vigueur début 2016. L’entreprise a su aussi forger de belles réussites, comme le lancement des Certificats mutualistes, dont la commercialisation s’est révélé un réel succès.
Initié en 2016, le projet de transformation de l’organisation du Groupe permettra à l’assureur de réaffirmer son rôle naturel d’organisation professionnelle et son identité mutualiste. « Ces réussites démontrent l’efficacité du mutualisme. Un mutualisme d’action, novateur et fédérateur », se réjouit Guy Bernardie.
En Haute-Garonne, la dynamique commerciale est portée par le développement des assurances automobile et santé. À noter également, le succès de la Box Habitat (système de télésurveillance des biens) et des Certificats Mutualistes. En l’absence d’événement climatique majeur, les résultats techniques restent maîtrisés, malgré une légère dérive en incendie.
Toujours plus de services
« Agir ensemble pour réussir ensemble sera le leitmotiv de l’année 2017 », affirme le président de la Fédération départementale, Jacques Sarlaboux. De fait, la satisfaction des sociétaires reste l’ambition phare. L’entreprise tout entière va continuer à se mobiliser pour améliorer encore la qualité de service. Un programme de formation ambitieux, destiné aux élus et aux collaborateurs, entend faire de l’esprit de service une véritable culture d’entreprise.
Agence, internet, téléphone,…, Groupama d’Oc mise aussi sur des canaux multiples pour offrir à chacun le choix de son mode de contact préféré. La palette s’est agrandie avec le lancement, le 1er mars, d’une page Facebook. Cet outil de communication supplémentaire va élargir le champ de rayonnement pour Groupama d’Oc et d’expression pour la communauté des sociétaires.
Du côté des réseaux sociaux, l’entreprise conforte son ancrage territorial avec Granvillage, un site d’e-commerce qui met en relation professionnels sociétaires et consommateurs. Ce service innovant et gratuit favorise le développement de l’économie locale. Aujourd’hui, le site compte 950 producteurs et 800 offres. Un début prometteur en attendant l’arrivée d’une version plus intuitive du site en avril. L’innovation est également en marche. Après la télésurveillance des biens et le succès de la Box Habitat, Groupama se prépare au lancement de la Téléassistance aux Personnes, un système de protection à domicile pour les seniors. Enfin, sur le terrain, le plan de rénovation des agences a été poursuivi pour améliorer encore la qualité de l’accueil. « Qu’elle soit physique ou digitale, la proximité reste une valeur porteuse d’avenir pour Groupama », concluait Jacques Sarlaboux. (Communiqué Groupama d’Oc)