4L Trophy : partez à l’aventure avec Lavail

Publié le 25 août 2013

Poitiers, février 2011. Quand il assiste au départ de 800 Renault 4L, Jean-Christophe D’Aleman, 21 ans à l’époque, prend aussitôt sa décision. Lui aussi participera au Raid 4L Trophy, ce célèbre rallye réservé aux étudiants, qui s’élance chaque année à destination du Maroc. « Dès que je suis rentré chez moi, j’ai annoncé à mon amie, Léa Graffin, que nous prendrions le départ en 2013 », sourit Jean-Christophe. « Une fois la surprise digérée, elle a accepté et l’aventure a commencé. » Une aventure qui a pu voir le jour grâce à leur rencontre avec Pierre Lavail.

Une aventure humaine et solidaire

Le 4L Trophy, c’est un raid de 10 jours et 6.000 kilomètres, à travers la France, l’Espagne et le Maroc. Un périple où, cette année, 1.446 équipages, soit 2.892 jeunes de 18 à 28 ans ont affronté routes, pistes et sables du désert pour rallier Poitier à Marrakech. « Il y a 3 défis majeurs à relever dans ce raid », explique Jean-Christophe. « Un défi humanitaire, un défi mécanique et un défi financier. » De fait, chaque équipage emporte dans ses bagages des fournitures scolaires pour l’association ‘‘ Enfants du désert ’’ qui les redistribuera aux enfants marocains. « Il y a aussi une collecte de fonds, où chacun donne ce qu’il peut », poursuit Jean-Christophe. « Individuellement, ce n’est peut-être pas grand-chose, mais quand il y a près de 3.000 participants, ça donne des résultats. Suite aux éditions 2012 et 2013, on a pu financer la création de deux écoles dans le désert ! » Pour leur part, Jean-Christophe et Léa ont acheminé dans leur coffre 15.000 stylos BIC, offert par le fabricant. Le 2e défi leur a donné un peu plus de mal. « Ni Léa ni moi n’avions la moindre connaissance en mécanique », reconnaît le jeune homme. « J’ai réussi à trouver un garage proche de chez moi qui accepte de m’apprendre les bases, tout en m’aidant à retaper la 4L qu’on avait trouvée pour participer au rallye. » Et il est très vite rentré dans le vif du sujet… Le brave véhicule qu’ils ont dégotté n’était vraiment pas de première jeunesse, loin s’en faut. Il a donc fallu tout revoir, tout renforcer et apporter les modifications nécessaires à la traversée du désert. « On a ajouté un tuyau d’admission d’air fabriqué avec l’aide d’un plombier, qui va chercher l’air en hauteur, le plus loin possible du sable, pour ne pas endommager le moteur », précise Jean-Christophe. « Il a aussi fallu mettre des plaques de protection contre les rochers, sous le moteur et le réservoir. On a beaucoup appris lors de la préparation de la 4L, grâce à l’aide des mécaniciens qui se sont pris au jeu au moins autant que nous ! » Restait le 3e défi. Trouver de l’argent…

Le nerf de la guerre

Il faut compter en moyenne entre 5 et 10.000 € de budget pour participer au 4L Trophy. Un peu plus de 3.000 € partent déjà dans l’inscription. Cela peut paraître beaucoup, mais quand on voit la logistique déployée par les organisateurs pour nourrir, soigner et assister les participants, mais aussi sécuriser l’itinéraire et anticiper tout problème, la facture se justifie amplement. « Après, tout dépend de ses compétences en mécanique », estime Jean-Christophe. « Soit on sait bricoler entièrement sa voiture et on s’en sort pour pas trop cher, soit on fait faire et le budget s’alourdit en conséquence. » Commence alors, pour nos deux jeunes aventuriers, le même sport que leurs collègues : la chasse aux sponsors. Pour pouvoir collecter des fonds, les participants doivent créer une association. La plupart du temps, les équipages font d’abord appel à leurs familles puis démarchent les entreprises de leur secteur pour arriver à boucler leur budget. Léa et Jean-Christophe étaient à la peine, avec quelques petits sponsors, quand leur route a croisé celle de Pierre Lavail. Quand Jean-Christophe lui présente son projet, le concessionnaire de Revel leur propose aussitôt de devenir leur sponsor exclusif ! Une décision qui va bien entendu ravir les deux raiders, mais va aussi engager le Groupe Lavail pour plusieurs années dans un partenariat ‘‘ gagnant-gagnant ’’.

Une bourse Lavail pour  les équipages d’agroéquipement

« La rencontre avec Jean-Christophe et Léa a été un déclic », déclare Pierre Lavail. « Je me suis rendu compte que sur les 1.400 écoles dont sont issus les équipages du 4L Trophy, il n’y a quasiment pas de filières Agroéquipement. Pourtant, ce type de raid fait appel à de nombreuses compétences enseignées dans ces cursus et, pour l’avoir constaté moi-même, les jeunes de ces filières sont plutôt du genre débrouillard. » Ce constat vient se greffer à une problématique que rencontre le concessionnaire depuis quelques années. Si le Groupe Lavail est connu des étudiants en agroéquipement de la région, leur nombre est relativement restreint. Pour pouvoir recruter les collaborateurs les plus compétents, Pierre Lavail cherchait un moyen de toucher un ‘‘ vivier’ ’ de candidats plus éloignés de ses bases du Sud-Ouest. Le raid 4L Trophy pourrait donc être le vecteur dont il a besoin. « J’ai soumis cette idée à New-Holland France, ainsi qu’au groupe Promodis », ajoute le concessionnaire. « Tous deux ont été séduits d’emblée. On a donc ensemble décidé de faire un essai avec Jean-Christophe, puis de nous faire connaître auprès des écoles et centres de formation en agroéquipement de France. » Pierre Lavail a donc suivi de près les pérégrinations de l’équipage 365, la première 4L à porter les couleurs du groupe mais aussi de New-Holland et Promodis à travers le désert marocain. Durant la course, pas de GPS autorisé, mais seulement une carte, une boussole (qu’ils perdront en route) et un road-book remis à chaque équipage lors du départ. Les meilleurs seront ceux qui suivront au plus près les indications de ce carnet de route et réaliseront l’étape avec le moins de kilomètres au compteur. Du stress, de la fatigue, mais au final, ce que nos deux jeunes retiendront, ce sont ces moments intenses au milieu du désert, les rencontres et l’émotion à l’arrivée lors de la remise des dons. « Ce raid fait appel à l’esprit d’initiative, à l’entraide entre participants et à la persévérance », insiste Pierre Lavail. « Autant de qualités que nous recherchons chez nos collaborateurs et qui sont indispensables pour constituer des équipes performantes. C’est pourquoi des étudiants en agroéquipement d’une telle étoffe nous intéresseraient particulièrement. »

Le Groupe Lavail propose donc, à partir de cette année, une bourse destinée aux jeunes qui souhaitent tenter l’aventure du 4L Trophy. En contrepartie, Pierre Lavail ne demande qu’une chose aux candidats sélectionnés : faire leurs stages d’entreprise dans une des bases du groupe. Un bon moyen pour lui de repérer – et garder – les meilleurs éléments. « Une opération de ce genre est profitable à tous », conclut-il. « Cela nous permet de nous faire connaître plus largement par les étudiants de toute la France et de pouvoir attirer les meilleurs profils chez nous. Quant aux jeunes que nous sponsoriserons, ce sera pour eux l’occasion de vivre une formidable aventure avec, pourquoi pas, une proposition d’embauche à la clé. »

La définition même du « gagnant/gagnant »…