Publié le 4 octobre 2013
Sous une météo clémente, Boulogne-sur-Gesse vivait ses 4èmes Journées du Boulonnais, les 14 et 15 septembre derniers. Une belle édition, encore une fois, qui a vu défiler environ 3.000 personnes durant le week-end.
Succès collectif
« Il y a environ une trentaine de personnes qui se mobilise depuis un an sur ces journées », précise Dominique Lacaze, agriculteur à Lunax et « chef d’orchestre » de la manifestation. Il faut dire qu’entre le flux de visiteurs, l’accueil des exposants et les repas pour 200 personnes le samedi midi, 800 le samedi soir et 450 le dimanche, la logistique a intérêt à suivre… C’est la mission que s’est confiée l’association des « Journées du Boulonnais », dont Dominique Lacaze est Président. « Elle rassemble toutes les composantes du tissu économique et social du canton », explique-t-il. « Que ce soit le monde agricole (ACVA et Jeunes Agriculteurs), les artisans et commerçants, l’Office du Tourisme ou encore les nombreuses associations, tous travaillent à promouvoir les richesses et le dynamisme de Boulogne. C’est cette bonne entente entre tous ces organismes qui explique le succès de notre manifestation. Il faut également remercier le Conseil Général, la Chambre d’Agriculture et le Conseil Régional, partenaires depuis la première édition, pour leur soutien financier et logistique à ces journées. » Esprit d’équipe également avec la coopérative Sud-Ouest Aliment, qui offrait les petits déjeuners, ou encore l’association Veau sous la Mère et son Comité interprofessionnel, très impliqués dans l’organisation. Dans un touchant discours inaugural, Dominique Lacaze a enfin tenu à rendre hommage à Claude Méda, Bertrand Vincent et Bernard Barrère. Par leur engagement et leur dévouement, ces trois ténors de la vie agricole commingeoise, trop tôt disparus, ont largement contribué à la naissance de cette manifestation.
La vitrine du Boulonnais
De fait, les animations du week-end offraient un beau panorama des forces vives du canton et son attractivité économique. « Nous avons eu un beau plateau d’éleveurs, avec des concours bovins, équins et ovins de haut niveau », se félicite Dominique Lacaze. « De nombreuses bêtes primées vont d’ailleurs partir sur des concours prestigieux comme le Sommet de l’élevage ou le Salon de l’agriculture de Paris. » L’édition 2013 innovait d’ailleurs avec un concours Prim’holstein, qui a d’emblée séduit les professionnels. Autre nouveauté, l’arrivée des grandes cultures dans une manifestation majoritairement orientée élevage. Sur le Pôle Végétal, organisé par la coopérative Val de Gascogne, les visiteurs pouvaient ainsi découvrir les cultures céréalières au travers d’un parcours pédagogique, de quizz et jeux pour enfants. Les concessionnaires en matériel d’élevage avaient, bien entendu, répondu présents, de même que la FDCUMA qui, en plus de sa traditionnelle exposition de matériel, faisait cette année un focus sur les bâtiments agricoles. « Il est important que nos concitoyens connaissent mieux le rôle de l’agriculture dans la vie de leur territoire », poursuit Dominique Lacaze. « Ces journées sont l’occasion pour eux d’aller à la rencontre des exploitants locaux et découvrir leurs productions. La Chambre d’Agriculture et la Fédération ACVA ont d’ailleurs consacré un stand aux multiples facettes du métier d’agriculteur, pour permettre aux visiteurs de comprendre les enjeux d’une agriculture moderne et dynamique. Les plus jeunes n’ont pas été oubliés non plus puisque le jeudi précédent les Journées, les enfants des écoles des environs, accompagnés par des agriculteurs du canton, ont visité des exploitations représentant les différents systèmes de production, ainsi que quelques entreprises locales. »
Il est sûr que le dynamisme n’aura pas manqué à ces 2 journées et encore moins à la soirée « Bœuf à la broche » du samedi, où le groupe Los Novillos et 4 autres bandas ont fait danser les convives lors d’une « Nuit des bandas » endiablée. Cette version actualisée et plus large des comices agricoles, s’est imposée comme un temps fort incontournable du secteur et ne semble pas prête de s’arrêter.
Dès les besoins en fourrages connus, 4 points de dépôt (Peguilhan, Blajan, Larroque, Cardeillac) ont été déterminés sur le canton par l’ACVA de Boulogne pour recueillir les dons. Une fois acheminées à Boulogne, les boules de foin et la paille ont été envoyées vers Luchon, Saint Béat et Barbazan.
Au total, ce ne seront pas moins de 24 camions qui auront amené 1.200 bottes, soit 300 T de fourrages, aux éleveurs qui en avaient besoin. Un grand bravo à tous… et merci !