Publié le 26 janvier 2020
Communication. Les vins du Château Joliet (Fronton) font partie des vins officiels du Festival des créations télévisuelles de Luchon – Pays de Comminges-Pyrénées. Une belle opportunité qui permettra aussi de valoriser l’ensemble du vignoble.
Cette année, les vins du Château Joliet seront à l’honneur lors de la 22ème édition du Festival des créations télévisuelles de Luchon – Pays de Comminges-Pyrénées. L’événement, tourné à la fois vers le grand public et les professionnels, vise à promouvoir les créations télévisuelles. Cette manifestation culturelle, comme beaucoup d’autres, peut compter sur le soutien de plusieurs partenaires. Et en matière de vins, il y en a deux cette année : le domaine Tariquet et Château Joliet.
Beaucoup de ventes au caveau
Jérôme Soriano s’est installé en 1988. Mais c’est en 2010 que cet ancien coopérateur a repris les rênes du Château Joliet. « Nous exploitions déjà les terres du château en fermage. Puis nous avons souhaité voler de nos propres ailes en reprenant le chais. Avec mon épouse Marie-Ange, nous étions convaincus que la négrette et les vins de Fronton avaient un bel avenir », raconte-t-il volontiers.
Le domaine compte 25 hectares de vignes et ce sont huit références qui sont aujourd’hui commercialisées. Des vins qui sont majoritairement écoulés en vente directe (un tiers du chiffre d’affaires), au caveau bien sûr, mais aussi au travers de salons. Le domaine s’est aussi rapproché de grossistes – dont l’un est à Saint-Gaudens. « Depuis 1 à 2 ans, nous travaillons aussi avec les cafés, hôtels et restaurants. Nous faisons également quelques marchés de producteurs et un peu de grande distribution », précise-t-il encore.
Un manque de notoriété
Du vrac est également vendu au négoce. Avec quatre autres vignerons (basés en Haute-Garonne et dans le Tarn-et-Garonne) , Jérôme Soriano a participé à la création en 2019 d’une sica (siège social à Villeneuve-lès-Bouloc). Leur but est simple : mutualiser leurs forces pour vendre des volumes. « Ce n’est pas une question de qualité. Le fait de se regrouper nous permettra d’avoir une meilleure force de vente » , note-t-il aussi.
Alors, ce festival, c’est l’occasion de se faire connaître. Tant pour le Château Joliet que l’appellation Fronton en général. Une belle vitrine en somme. « C’est vrai que l’appellation manque de notoriété, malgré le travail entrepris par le syndicat pour booster sa promotion. C’est peut-être, aussi, une histoire de générations. Pour les jeunes, la communication, c’est plus dans leur culture », reconnaît Jérôme Soriano. Avant de poursuivre : « Nous sommes conscients de nos faiblesses. Ce qui est sûr, c’est que nos vins sont reconnus comme bons ».
Luchon, une belle vitrine pour le vigneron
Dans le cadre du partenariat, Jérôme Soriano offrira aux organisateurs près de 500 bouteilles. Il bénéficiera en échange d’un chalet au cœur du village des partenaires, ainsi que d’une visibilité sur les supports de communication. « Je ne sais pas encore trop à quoi m’attendre. Je n’ai pas de pression particulière, ni d’inquiétude sur mes produits », indique-t- il, soulignant toutefois qu’il n’est « pas un communicant dans l’âme ».
Le vigneron s’attend tout de même à beaucoup de positif. Les présences de toutes les chaînes de télévision sont autant d’opportunités pour faire connaître celui que l’on surnomme le vin des toulousains.
D’ailleurs, à Toulouse, la notoriété du Fronton ne cesse de progresser. Ce festival, c’est donc l’occasion d’aller vers les sommets. D’autant qu’à
Bagnères-de-Luchon, il est peu présent sur les cartes des restaurateurs.
Jérôme Soriano disposera ainsi de quelques jours pour les séduire…
A.T.