Publié le 14 juin 2019
À travers les rencontres Made in viande, Interbev vise en priorité le public scolaire. En Occitanie, pas moins de 70 classes (primaire, collèges ou établissements professionnels et lycées agricoles et hôteliers) sont allées rendre visite à un professionnel de la filière Élevage et viande, soit 1400 élèves. Un nombre qui ne cesse de progresser au fil des éditons. 100 jeunes de 6e du collège Clémence-Isaure de Toulouse se sont rendus à Esperce,dans l’élevage de François Bizet et Léonie Subercaze. La journée a été riche en découverte…
Certains enfants n’étaient jamais sortis hors de la capitale régionale. Ils ont pu approcher pour la première fois des animaux de la ferme. Et quand Léonie Subercaze, la compagne de l’éleveur, teste leurs connaissances en lamatière, les réponses sont parfois étonnantes : non, le petit de la brebis ne s’appelle pas l’agnès ; le petit de la poule n’est pas le poulain et celui du porc ne s’appelle pas Porcinet ! Passé le sourire, ces réponses illustrent la méconnaissance de l’agriculture de la part des jeunes générations, et plus généralement sur les choses de la vie. Léonie Subercaze s’appuie donc sur un grand panneau pédagogique créé par Interbev pour dresser un large tableau de l’élevage et de l’organisation d’une ferme. Stéphanie Gidel,
professeur de SVT et accompagnatrice du groupe, apprécie : « Les enfants manquent de vocabulaire et de culture en lien avec la nature. Cette visite sur place est un complément concret à l’enseignement en classe. » L’agricultrice en profite aussi pour démonter quelques idées reçues : « On dit que les vaches polluent, ce n’est pas vrai. Les usines et les transports génèrent plus de pollution. » Elle incite ces jeunes adolescents à prendre conscience que l’avenir de la planète est entre leurs mains tout comme leur alimentation.
Ils aiment la viande
François Bizet poursuit avec la visite de la ferme, un tour du matériel, des bâtiments et du troupeau composé de 200 vaches allaitantes de races Limousines et Blondes d’Aquitaine. « Les enfants, comme les adultes, posent beaucoup de questions sur le respect du bien-être animal. Il est important de prendre le temps d’y répondre. Ces visites nous permettent de montrer nos pratiques en toute transparence. » L’agriculteur expose ainsi comment les 130 hectares sont dédiés à l’alimentation des animaux ou qu’il fait appel à un nutritionniste pour équilibrer au mieux la ration. Un travail technique qui trouve sa récompense quand les enfants affirment aimer la viande : « Dans le contexte actuel, cela redonne le moral. »