Publié le 10 mars 2019
Du 24 au 28 février, le Mondial des fournisseurs de l’agriculture et de l’élevage a battu son plein à Paris nord Villepinte. Pendant cinq jours, les nombreux visiteurs professionnels ont pu admirer ce qui se fait de mieux en matière d’innovation.
Dans un marché du machinisme en repli en 2018, le Sima revêt la double opportunité pour les exposants de présenter leurs nouveautés et de remercier leurs clients de leur confiance et de leur fidélité. Fournisseurs et start-up saisissent cette fenêtre médiatique pour se faire connaître. Naïo technologies a célébré le 100e robot Oz sorti de ses ateliers.
Visiteurs comme exposants viennent aussi sentir les tendances et ce que sera l’agriculture de demain. Et ce n’est pas par hasard si le Sima avait choisi d’aborder la thématique « L’innovation au service d’une agriculture compétitive » pour son édition 2019. Sans grande surprise, le numérique et la connectivité étaient omniprésents. Tandis que les propositions technologiques se cantonnaient jusqu’à présent aux start-up, toutes les grandes marques ont désormais franchi le pas et offrent leur solution connectée. Capteurs et internet des objets, plateformes de commerce électroniques, biotechnologies, solutions logicielles telles que Mes p@arcelles pour laquelle la Chambre d’agriculture de Haute-Garonne était représentée,… l’agriculteur peut rester connecté à sa production n’importe où et n’importe quand.
Depuis son bureau, son smartphone ou sa console de tracteur, il pilote au plus juste pour gagner en précision, en rapidité et en rentabilité. Tout est connecté : les mélangeuses, pour une valorisation accrue de la ration ; les stations météo individuelles, pour ajuster les interventions : les cultures, surveillées en temps réel. Du stade de la production en passant par l’amont (chez les fournisseurs de machinisme, matériel génétique) et l’aval (transport, transformation, vente au consommateur final), un maximum de données et statistiques
sont mises au service de la performance et de l’optimisation agricole.
Loin d’être des gadgets, ces évolutions vont dans le sens de la durabilité économique et environnementale de l’agriculture d’aujourd’hui.