Publié le 21 février 2019
L’aventure 2019 commencera par la deuxième transhumance des races des massifs.
La Gasconne des Pyrénées prendra place au SIA en transhumant dans
le parc des Buttes Chaumont, vendredi 22 février. Dès le lendemain, à l’ouverture du Salon international de l’agriculture, 22 animaux seront présents dans le hall 1, allée Prestige et allée H. Les plus beaux spécimens de la race la Gasconne des Pyrénées seront représentés par six vaches et
leurs veaux et par sept taureaux.
Ces animaux ont, pour la plupart, été sélectionnés durant l’automne, au Sommet de l’élevage à Cournon (63) et au « Top 100 » des Pyrénéennes
à Saint-Gaudens. Parmi ces animaux, cinq arrivent tout droit de Haute-Garonne. L’EARL Daure présentera Danette dans la section « vaches suitées âgées ». Dans la même catégorie, David Castex participera avec Églantine. Le Gaec de Poy accompagnera Gina dans la section « vaches suitées jeunes ». Dans cette même catégorie, l’élevage Estadieu sera représenté à Paris par
Gina, ainsi que par Hercule, pour la section « taureau adulte ».
Nouveauté 2019 : trois bœufs de plus de 3 ans représenteront le Bœuf Label Rouge « Pure Race, Pur Goût ». Le département est à l’honneur puisque les trois animaux viennent d’élevages haut-garonnais. Il s’agit de Jiki et Jeton, tous deux au Gaec Gasc LR, et d’Idem, de David Castex.
Le classement du concours se déroulera lundi 25 février. Il s’effectuera selon trois critères : la conformation, l’état de l’engraissement et l’esthétisme. L’objectif est d’attirer les bouchers parisiens. Non loin des animaux, les éleveurs de la race se tiendront à disposition du public pour échanger sur leur passion, leur métier et les caractéristiques de la race. 85% du cheptel gascon se trouve dans la région Occitanie dont les 2/3 dans les Pyrénées.
C’est donc naturellement que le groupe Gascon a souhaité que la race soit ancrée dans son territoire et que son nom soit associé à son berceau. Depuis fin 2018, la Gasconne a modifié sa dénomination pour ajouter l’indication « des Pyrénées ». Concurrencée sur son propre territoire, la race souhaite, à travers ce changement d’identité, faire entendre ses atouts.