Publié le 23 octobre 2018
C’est l’automne ; la nature constitue des réserves pour passer l’hiver et pouvoir renaître au printemps. Imitons-la… et pas seulement dans le domaine financier !
Vous avez sans doute vécu la situation de l’automobiliste qui roule sur une autoroute avec le réservoir presque à sec, angoissant de ne pouvoir atteindre la prochaine station. En coaching, se constituer des super-réserves, c’est avoir assez pour aller à deux stations-service plus loin plutôt que la prochaine.
Quel est votre standard pour vous sentir à l’aise, en sécurité ?
Lorsque l’on a des super-réserves dans les différents domaines de notre vie, on se sent plus détendu, plus confortable et en sécurité. On vit avec un sentiment d’avoir suffisamment, d’être à l’aise, d’être bien, de vouloir conserver ce niveau, et non le sentiment de manque, de pénurie. On a souvent plus d’énergie, davantage confiance en soi, on est plus disposé à saisir les opportunités qui se présentent.
Attention, faire des super-réserves, ce n’est pas faire des réserves plus qu’il n’en faut (avoir trois bidons d’essence dans le coffre au cas où !), ce n’est pas amasser pour amasser comme Picsou ! C’est l’état d’esprit qui consiste à avoir des marges de sécurité dans tous les domaines de la vie.
Bien entendu, les seuils sont très subjectifs et sont différents selon les personnes y compris au niveau affectif. Il ne faut porter aucun jugement sur ces seuils car ils découlent souvent d’histoires familiales, d’expériences, de besoins différents etc. Remarquez que nous allons souvent vers les personnes qui ont les mêmes standards que nous.
Ces super-réserves concernent le temps, les relations affectives, la santé, les formations, les expériences, l’espace vital, la liberté, les activités professionnelles et personnelles, les engagements, certaines possessions,….la liste est longue et c’est à vous de l’établir. Il faut donc bien connaître vos besoins (pas seulement matériels), ce qui est important pour vous, avant de pouvoir vous constituer vos super-réserves.
Quelques questions pour vous aider
Pour commencer, vous pouvez vous demander dans quels domaines de votre vie vous vous sentez :
• en « survie », en manque cruel, un manque qui vous obsède. Il est prioritaire et urgent d’agir dans ce domaine même un petit pas.
• en maintenance. Ça « roule » mais c’est un peu juste. Si ce domaine s’écroule, cela peut entraîner d’autres domaines dans sa chute et vous déstabiliser fortement. Quel domaine de votre vie délaissez-vous ou ne prenez pas suffisamment soin ? À quel niveau estimez-vous que la réserve devrait être ?
• en « abondance » : vous avez ce qu’il vous faut pour vous sentir épanoui dans ce domaine. Quels sont ces domaines ? Comment maintenir, nourrir ce niveau ?
Attention, s’il est bon de faire des super-réserves quand tout va bien mais aussi pendant les périodes plus difficiles (c’est bénéfique pour l’estime de soi), il ne faut pas tomber dans le piège de passer excessivement de temps à faire des réserves au détriment de l’action (par comparaison avec l’argent : épargner toujours plus sans jamais investir ni dépenser).
À vous de jouer !